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Darren Bader, Résidence de septembre à novembre 2014

Darren Bader est né en 1978, il vit et travaille à New York , il a reçu le Prix Calder 2013.

La pratique artistique de Darren Bader inclus le langage et l’écriture comme médium. Ses installations prennent souvent un caractère étrange. En effet l’artiste associe des objets sans lien apparent les uns avec les autres. Certains semblent n’avoir subi aucune modification, mais très vite l’objet s’anime ou émet un son totalement étranger à sa nature ou à sa fonction habituelle. Ainsi, l’artiste introduit toujours des touches d’humour ou de poésie dans son travail, créant des liens entre tous ces objets disparates.

En observant les œuvres de Darren Bader, on perçoit que c’est non sans plaisir que l’artiste brouille les pistes. Il peut conduire le spectateur vers un sentiment d’absurdité ou de poésie, car il est parfois difficile de déceler une cohérence dans ses assemblages.
Mais en même temps leur association semble très éloignée de l’accidentel : « Mon travail est une entreprise surréaliste, explique Darren Bader, mais pas volontairement, il semble que ce soit une vocation naturelle ».

Darren Bader joue aussi sur les frontières et les limites des pratiques artistiques. Très souvent, il utilise la notion de culture d’une société. Il s’approprie un certain nombre de média : films, musiques, textes littéraires, images numériques, ou des œuvres réalisées par d’autres artistes.
Darren Bader utilise tous ces supports comme des « ready-made », qu’il présente dans le cadre de ses expositions, accompagnés d’aliments, de meubles, et parfois d’animaux vivants. L’artiste souligne avec beaucoup de malice l’économie de la vie culturelle, l’art n’ayant pas échappé aux transformations économiques de la société, l’art est devenu plus codifié, les notions d’auteurs et de propriété ont également évoluées, il serait aussi devenu un produit de base.

Darren Bader a exposé en 2014 à la galerie Andrew Kreps à New York, en 2013 à la galerie Franco Noero à Turin et en 2012 au MoMA PS1 à New York. Il participe régulièrement à des exposition de groupe, ainsi en 2014 : Nuit Américaine, Office Baroque à Bruxelles, Parcours, Art Basel, Bâle, Biennale du Whitney Museum of American Art à New York. En 2013, parmi les expositions où il était présent on peut citer : Antigrazioso au Palais de Tokyo à Paris, Anamericana, Fondation American Academy à Rome.


Darren Bader a suivi des études de cinéma et d'histoire de l'art, il collabore régulièrement à des éditions de catalogues et réalise le commissariat d'expositions.

Darren Bader a vécu sa résidence à l’Atelier Calder comme une véritable expérimentation en s’immergeant dans ce nouvel environnement culturel, historique et sociologique.
Son imaginaire a été nourri, avant sa venue en résidence, des images romantiques concernant la culture française, du mythe « de l’artiste créant seul au milieu de la forêt et des champs ». Comme à son habitude, il a débuté par observer, lire, visionner des films, qui pour lui symbolisaient la culture française.

Darren Bader a réalisé un projet spécifique totalement en lien avec son expérience vécue, conçu à partir de tous les éléments qui auront participé à son immersion totale : les sons, les objets qui ont pu l'intéresser durant sa résidence.
Il a également écrit un texte sur sa perception de l'espace et de la lumière dans l'atelier. Ce qui a intéressé Darren Bader c’est la confrontation de son travail à un nouveau type d’espace, impliquant de nouvelles contraintes, de nouvelles réponses par rapport aux normes de l’espace d’exposition habituel, essentiellement consacré à la contemplation.

La forme libre de cette installation, rejoint la pratique de Darren Bader de réappropriation, en sélectionnant et en associant des références culturelles, (morceaux de musique, textes), afin de créer un nouvel espace souvent dans le domaine de l'absurde.

 

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