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Monika Sosnowska,  résidence de mai à juillet 2014 

Monika Sosnowska est née à Ryki (Pologne) en 1972, Monika Sosnowska vit et travaille à Varsovie.


Le travail de Monika Sosnowska mêle architecture et sculpture. Souvent réalisées pour des sites spécifiques, ses constructions semblent douées d’une vie autonome et déraisonnable. Elles prolifèrent et altèrent la perception de l’espace qui les accueille, parfois jusqu’à se substituer complètement à lui.


Pour cette artiste, l'art est d'abord une expérience, un moment où le visiteur est confronté à des espaces et des sensations qui non seulement le désorientent, mais doivent aussi l'inciter à s'interroger sur les espaces dans lesquels il évolue quotidiennement, notamment les espaces privés. Pour cela, l'artiste joue volontiers sur des figures comme le labyrinthe, les ruptures d'échelles, l'antagonisme entre le vide et la saturation.


Sosnowska choisit d’investir des espaces tels que des ruines, des pièges ou des structures parasites, qu’elle intègre à ses propres constructions, n’offrant au spectateur aucune position d’extériorité.

 

Le travail de Monika Sosnowska ne se contemple pas, il se parcourt, il s’éprouve, il se hante.
La renommée internationale de Monika Sosnowska s’est confirmée en 2007, avec son installation pour le pavillon polonais de la 52ème biennale de Venise.


Pendant ses trois mois de résidence à l’Atelier Calder, Monika Sosnowska a souhaité reprendre un projet de recherche autour du thème des maquettes. Ce projet débuté en 2005, à l'occasion de son exposition « Display » qui s'est tenue à la Foskal Gallery Foundation, (Varsovie) présentait à la fois des sculptures monumentales et leurs maquettes. Cela fonctionnait comme une sorte de rétrospective à l’échelle réduite.


À l'Atelier Calder Monika Sosnowska a réalisé une série de nouvelles maquettes de ses prochaines sculptures. Parmi cet ensemble, elle en a fait réaliser deux à grande échelle, rejoignant ainsi le concept « d'agrandissement » développé par Alexander Calder, lors de son élaboration de maquettes avant la réalisation de sculptures monumentales. Pour Sosnowska, le rapport entre la maquette et la sculpture finale peut aller de 1 à 10. Le rapport à l'échelle et à l'espace pour cette artiste est donc primordial.


Les sculptures de Monika Sosnowska avant d'être compactées, sont des objets réels issus de l'aménagement urbain (grilles, portails de jardin public...). La pression subit par ces objets apparaît aux points de tension où le métal n'a pas d'autre choix que de plier. La transformation de ces objets désoriente le spectateur, qui par certains indices très réalistes reconnaît l'objet initial, mais en même temps sa forme et son nouvel aspect demeurent illogiques, certaines zones hésitent entre mystère et poésie. Le vocabulaire formel de Monika Sosnowska vise parfois à souligner l'esthétique fragmentaire voire chaotique du monde actuel.
En 2013, une exposition personnelle lui était consacrée au Perez Art Museum de Miami et en 2012 au Modern Institut de Glasgow en Écosse. Elle a participé à plusieurs événements marquants de la scène artistique internationale: la Biennale de Shangaï en 2012, à l’exposition Skyscraper art and architecture against gravityau MCA Chicago (2012) The power of Fantasy : Imagination at Work au Palais des Beaux-arts de Bruxelles et au MUMOK, Moderner Kunst Stiftung Ludwig Museum of Desires, à Vienne en Autriche (2011). Son œuvre était présente en 2009 et 2010 à l’exposition elles@centrepompidou, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou (Paris).

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