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Rochelle Goldberg , Résidence de mai à juillet 2017

Née en 1984 à Vancouver, elle vit et travaille à Berlin et New York.

L'un des principes récurrent des installations de Rochelle Goldberg est l'association de matières organiques à des structures en métal complexes, sur lesquelles Rochelle Goldberg fixe des graines, des fibres naturelles, des aliments, des végétaux pouvant parfois mimer un écosystème.


Cette apposition d'éléments naturels sur un dispositif artificiel, est une façon de tenter de déstabiliser ces catégories, d'attirer l'une vers l'autre, de porter l'attention sur une frontière instable où le virtuel et la réalité co-existent.


Cette association entre des éléments organiques et des objets fabriqués, oblige chacun de ces éléments à glisser du statut d'éphémère à celui de durable, ou encore symbolise différents types de mouvements de la malléabilité à la mutation.

Malgré sa rigidité, l'acier cintré, permet d'adopter un large registre de configurations. La présence très forte de ces armatures, structure l'agencement des formes organiques qui s'intègrent à ces dispositifs précis. Ainsi, Rochelle Goldberg l'utilise essentiellement de deux façons, soit comme «  une armature active  » soit tel «  un seuil poreux  », agissant comme une frontière floue entre deux types d'espaces, l'artiste essaie également d'établir un lien entre son œuvre et le spectateur.

Durant sa résidence à Saché, Rochelle Goldberg a collecté un grand nombre d'objets anciens, qu'elle a choisi d'intégrer à ses installations afin de poursuivre une nouvelle voie dans ses recherches artistiques.

Rochelle Goldberg utilise dans son travail des matières naturelles vivantes  :graines, fibres naturelles, éléments en céramique, huiles non raffinées, empreintes de peaux de serpents... qu'elle présente suspendus, posés au sol, ou contenus dans une structure en métal. Tous ces éléments intègrent systématiquement un dispositif composé de lames et de tiges en métal complexe.


Ces éléments en métal sont utilisés par Rochelle Goldberg à la fois comme des contenants (cadres) ou des marques de passage (seuil). Cette notion de frontière est au cœur de la problématique développée durant sa résidence, cela se traduit dans ses installations par l'utilisation d'objets du quotidien qui ont plusieurs fonctions, tel le paravent, qui peut être à la fois un meuble, un élément de décoration, correspondant parfaitement à cette notion de frontière, de délimitation entre ce que l'on peut voir et ce que l'on ne peut pas voir. Toutefois, derrière un paravent il est toujours possible d'interpeller le spectateur, l'invitant à traverser le cadre qui marque la limite entre ses œuvres et l'espace de l'atelier, lui rappeler l'interconnexion qui existe entre les hommes et les objets qui composent notre quotidien. Les installations de Rochelle Goldberg peuvent être perçues comme des tableaux complexes, des mises en scène presque théâtrales, pouvant parfois faire référence à la mythologie ou la religion.

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